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Éléonore (Degrand Maison) de Grandmaison (abt. 1620 - 1692)

Éléonore de Grandmaison formerly Degrand Maison aka Gourdeau, Chavigny, Cailhault
Born about in Clamecy, Nivernais, Francemap
Daughter of [father unknown] and [mother unknown]
[sibling(s) unknown]
Wife of — married [date unknown] in Nivernais, Francemap
Wife of — married 1640 in Francemap
Wife of — married 13 Aug 1652 in Chapelle de l'île d'Orléans, Canada, Nouvelle-Francemap
Wife of — married 15 Oct 1663 in Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
Descendants descendants
Died at about age 72 in Québec, Canada, Nouvelle-Francemap
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Contents

Biographie

Flag of de France
Éléonore (Degrand Maison) de Grandmaison a migré de France au Canada, Nouvelle-France.
Flag of au Canada, Nouvelle-France

Éléonore de Grandmaison

Éléonore est née vers 1620 à Clamecy, dans le Nivernais, (maintenant dans le Nièvre)[1]. On ne connait pas le nom de ses parents ni sa date de naissance exacte.[2]

Mariage
Elle fit un premier mariage en France avec Antoine Boudier, sieur de Beauregard, dont elle est veuve à son second mariage. On ne sait rien de plus sur ce mariage.[2] (Peut-être, voir notes)

Mariage 2
Vers 1640 en France, elle épouse François de Chavigny, sieur de Berchereau.[2]

Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Éléonore (Degrand Maison) de Grandmaison a vécu
au Canada, Nouvelle-France.

Le couple migre en Nouvelle-France, selon Marcel Trudel Éléonore arrive enceinte en 1641.[3]

Le couple reçoit la concession de la seigneurie de Chavigny (plus tard Deschambault) le 4 décembre 1640, ainsi que des terres à Québec et Sillery, de la Compagnie de la Nouvelle-France pendant qu'ils sont encore en France[4]. La Compagnie augmentera le fief de Chavigny le 16 avril 1647; ils recevront une concession sur l'île d'Orléans d'Olivier Letardif pour les seigneurs de l'île d'un fief qui sera appelé Beaulieu à la pointe ouest de l'île. Le 1er mars 1652 toutes ces terres seront reconcédées à Éléonore de Grandmaison, alors veuve de François Chavigny.[2][5]

Enfants du mariage

  1. Marie Madeleine de Chavigny, baptisée 13 octobre 1641 Québec (ND); mariée avec Jean Lemoyne 24 juillet 1662 Québec (ND)
  2. Marguerite de Chavigni, baptisée 30 mai 1643 Québec (ND); mariée avec Thomas Douaire de Bondy 26 juillet 1656 Québec dans la maison de sa mère (enregistré à ND)
  3. Geneviève de Chavigni, née vers novembre 1645, baptisée @ 2 mois 28 janvier 1646 Québec (ND), cérémonies additionnelles le 5 mai; mariée avec Charles Amyot 2 mai 1660 Québec (ND)
  4. Charlotte Chavigni, née janvier 1647, baptisée 12 février 1647 @ 1 mois Québec (ND); mariée avec René Breton 6 novembre 1668 Québec (ND)
  5. Élisabeth de Chavigni, née à l'île d'Orléans décembre 1648, baptisée sur l'île dans la maison de son père le 31 janvier 1649 @ environ 1 1/2 mois, (enregistré à ND de Québec); mariée avec Étienne Landron 10 octobre 1667 Québec (ND)
  6. François de Chavigni, né & baptisé 6 juillet 1650 Québec (ND); marié avec Antoinette Charlotte de l'Hopital 19 juin 1675 Québec (ND)[6][2]

On ne connait pas la date exacte ni le lieu du décès de son époux François de Chavigny; en 1651 il partit en France pour se faire soigner, et n'en revint pas.[5] Toutes les terres qu'il avait reçues en concession furent reconcédés à son épouse le 1er mars 1652, étant donné qu'il avait quitté pour de bon. Il n'est pas dit défunt lors de cette reconcession, mais la nouvelle de son décès dût arriver par les premiers navires arrivant en 1652. (voir BAnQ dans les notes) Éléonore se remarie en juillet 1652.

Mariage 3
Le 30 juillet 1652 Éléonore de Grandmaison fit un contrat de mariage avec Jacques Gourdeau, sieur de Beaulieu, devant le notaire Rolland Godet.[7][8]. Sur ce contrat on lit Damoiselle Éléonord de Grandmaison veuve de défunt Antoine Boudier vivant _ sieur de Beauregard, habitant de l'Isle d'Orléans... Il y a provision pour les enfants Chavigny par la suite. Les deux futurs époux signent avec les témoins et le notaire. Son défunt époux François de Chavigny n'est pas nommé dans cet acte.[9]

Le 13 août 1652 à la chapelle de l'île d'Orléans, Éléonore de Grandmaison se remarie avec Jacques Gourdeau sieur de Beaulieu, fils de feu Nicolas Gourdeau vivant procureur au siège royal de Niort en Poitou, célébré par le R.P. Joseph Marie Chaumonot de la compagnie de Jésus, autorisé à ce faire par Hierosme Lalemant curé de Québec, en présence de témoins connus Guillaume Boivin et Charles Pavie. (enregistré à ND de Québec)[10]

Enfants du mariage

  1. Antoine, né vers 1655 (11 ans au recensement 1666); marié avec Françoise Zachée 1 décembre 1685 Québec (ND)
  2. Jeanne Renée Gourdaut, née 19 avril 1658 (présumément sur l'île d'Orléans), baptisée 24 juin Québec (ND); mariée avec Charles Macart 20 décembre 1686 Québec (ND)
  3. Jacques Gourdeau, né 7 juillet 1660 bapt. 8 Québec (ND); marié avec Marie Bissot 26 février 1691 Québec (ND)
  4. Pierre Gourdeau, baptisé 27 août 1662 Québec (ND); décédé & inh. 23 novembre 1670 Québec (ND) @ 8 ans[6][8]

Jacques Gourdeau sieur de Beaulieu fut assassiné dans sa maison[5][7][11], brûlé vif, le 29 mai 1663 et fut inhumé à Québec (ND) le 2 juin.[12]

La succession de Jacques Gourdeau occasionnera quelques apparitions devant le Conseil Souverain à Éléonore de Grandmaison en 1663 et 1664. (voir BAnQ ci-bas)

Mariage 4
Contrat de mariage entre Jacques de Cailhault (Descailhaut), écuyer, sieur de la Tesserie (LaTesserie), fils aîné et principal héritier de feu Samuel de Cailhault, écuyer, sieur de la Groizardière (LaGrossardière), et de damoiselle Louise LeTexier, sa femme, de la paroisse de Saint-Herblain, diocèse de Nantes, en Bretagne, auparavant lieutenant au gouvernement du pays de la Nouvelle-France, en l'absence du baron d'Avaugour, d'une part, et damoiselle de Grandmaison, native de la ville de Clamecy en Nivernois, France, veuve de feu noble homme Jacques Gourdeau, sieur de Beaulieu, de son vivant greffier en la Sénéchaussée et siège ordinaire de la seigneurie de la Nouvelle-France, d'autre part (Notaire Guillaume Audouart dit Saint-Germain); 10 octobre 1663[13][14]

Le 15 octobre 1663 à Notre-Dame de Québec, Éléonore de Grandmaison, veuve de Jacques Gourdeau sieur de Beaulieu, se remarie avec Jacques de Cailhaut sieur de la Tesserie, fils de feu Samuel de Cailhaut et de défunte Louise Le Texier de la paroisse de St-Herbelain près de Nantes, en présence de Louis Péronne sieur des Mazés, Charles Amyot et Jacques Bréchon, Henry de Bernières curé de Québec célébrant.[15]

Aucun enfant du mariage[16]

Éléonore interviendra pour Jacques Bréchon, présent à ce mariage, dans une cause devant le Conseil Souverain le 31 octobre 1663 (voir BAnQ)

Recensement 1666: ÎLE D'ORLÉANS
Jacques Cailhaut, escuyer, sieur de la Tesserye, 37 ; Eléonore de Grandmaison, 47, sa femme, veuve en premières noces du sieur de Chavigny, et en secondes, du sieur Gourdeau ; François de Chavigny, 18 ; Charlotte de Chavigny, 16 ; Elizabeth de Chavigny, 14 ; Antoine Gourdeau, 11 ; Jeanne Gourdeau, 8 ; Jacques Gourdeau, 5 ; Pierre Gourdeau, 4.[17]

Jacques de Cailhaut sieur de la Tesserie, conseiller au Conseil Souverain, décède dans sa maison à la basse-ville de Québec le 17 juin 1673 et est inhumé le même jour à Québec dans l'église Notre-Dame.[18]

Recensement 1681: BASSE VILLE DE QUÉBEC
Éléonore de Grandmaison, veuve Jacques (Descailhaut de la Tesserie), 60 ; enfants : Antoine 25, Jeanne 23, Jacques 9 ; Anne, servante, 12 ; 2 fusils.[19]

Son fils François est son voisin selon ce recensement.
François de Chavigny, 30 ; Louise, sa fille, 6.[19]

En 1683, elle échange la terre de Chavigny avec son gendre Jacques Alexis de Fleury, époux de sa fille Marguerite en secondes noces, pour une terre sur l'île d'Orléans. (voir BAnQ ci-bas)

Décès
Éléonord de Grand Maison femme du sieur de la Tesserie est inhumée dans le cimetière de Québec (ND) le 22 février 1692, l'acte lui donnant 70 ans; cités présents sont Jean Étienne Dubreuil qui signe et Jean Gaultier qui ne signe pas, François Dupré curé de Québec officiant.[20]

Biography

Flag of France
Éléonore (Degrand Maison) de Grandmaison migrated from France to New France.
Flag of New France

Éléonore de Grandmaison

Widow of Antoine Boudier


Birth

Date: around 1620
Place: Clamecy,Nevers,Nivernais,France[21][22][23]

Marriage

Date: 1621-1671
Place: Quebec, [24][25]
Drapeau identifiant les profils du Canada, Nouvelle-France
Éléonore (Degrand Maison) de Grandmaison lived
in Canada, Nouvelle-France.
Husband: Jacques Gourdeau de Beaulieu
Wife: Eléonore de Grandmaison
Marriage:
Date: 13 Aug 1652
Place: Québec, Canada[26]
Husband: Jacques Cailhaut de LaTesserie
Wife: Eléonore de Grandmaison
Marriage:
Date: 15 Oct 1663
Place: Québec, [27]


Death

Date: 22 Feb 1692
Place: Québec, [28]

Notes

Disconnected parents Marie (Ricada) Degrand Maison (1597-) and Jean de Grandmaison (1593-), as biography and sources are clear that her parents are unknown. 22:01, 19 March 2022 (UTC)

Recherches à faire / Research to be done

Selon Wikipédia, elle serait nièce de la duchesse d'Aiguillon. Sans source citée pour cette affirmation.

Le BRH propose par contre que son époux François de Chavigny était apparenté avec Marie Madeleine Cauchon de Vaubougon de Chauvigny de la Peltrie, dû au fait du nom Chavigny / Chauvigny (qu'ils disent être le même nom au fond), et au fait que Madeleine fut marraine de leur fille Marie Madeleine de Chavigny.

Antoine Boudier ?

On lui donne un premier époux, Antoine Boudier de Beauregard, dans Wikipédia, dans Biographi.ca et le BRH, tous trois. Selon Tanguay, il est le premier mari d'Éléonore de Grandmaison, Tanguay le nomme Antoine Bouoier sieur de Beauregard.[29]Hors, lors du recensement de 1666, elle est dite veuve en premières noces du sieur de Chavigny, et en secondes, du sieur Gourdeau[30]; à date un seul acte a été trouvé nommant cet homme comme son défunt époux. Les registres de Clamecy (Nièvre) en ligne ne commencent qu'en 1667.

Il se peut qu'Antoine Boudier n'ait jamais existé. Sur le contrat de mariage de 1652, on lit Damoiselle Éléonord de Grandmaison veuve de défunt Antoine Boudier vivant _ sieur de Beauregard, habitant de l'Isle d'Orléans... Il y a provision pour les enfants Chavigny par la suite. Les deux futurs époux signent avec les témoins et le notaire. Son défunt époux François de Chavigny n'est pas nommé dans cet acte.[9] Aintoine Boudier n'a jamais vécu sur l'Île d'Orléans, c'est François de Chavigny qui y a vécu. Semblerait être une erreur du notaire.

BAnQ

Acte de concession par la Compagnie de la Nouvelle-France à François de Chavigny, écuyer, sieur de Berchereau, et damoiselle Éléonore de Grandmaison, sa femme, de la paroisse de Créancey, en Champagne, d'une demi-lieue de terre à prendre le long du fleuve Saint-Laurent au-dessus et au-dessous de Québec, à commencer depuis les Trois-Rivières seulement jusqu'à l'embouchure dudit fleuve sur trois lieues de profondeur en avant dans les terres, soit du côté de Québec, soit à l'autre rive du fleuve, ainsi que ledit sieur de Chavigny le désirera, pour jouir de ladite demi-lieue de terre en toute propriété, justice et seigneurie; 4 décembre 1640[31]

Acte de concession par la Compagnie de la Nouvelle-France à François de Chavigny, écuyer, sieur de Berchereau, d'une augmentation à la concession déjà accordée le 4 décembre 1640 à lui et à sa femme, Éléonore de Grandmaison, d'une autre demi-lieue de terre le long du fleuve Saint-Laurent sur pareille profondeur de trois lieues en avant dans les terres, de sorte que ledit sieur de Chavigny aura en tout une lieue longeant ledit fleuve sur trois lieues en avant dans les terres, aux mêmes titres, clauses, conditions et réserves portées par la concession du 4 décembre 1640 sans changement ni différence aucune; 16 avril 1647[32]

Procès-verbal par Louis d'Ailleboust, gouverneur et lieutenant général pour le Roi en toute l'étendue du fleuve Saint-Laurent, fixant les bornes et limites de la concession de la Prairie-de-la-Madeleine et constatant la prise de possession de ladite concession par les Pères Jésuites, en présence de François de Chavigny et de Jean Bourdon; 3 mai 1649[33]

Acte de mise en possession par Louis d'Ailleboust, gouverneur et lieutenant général pour le Roi en Nouvelle-France, d'une quantité de terre située le long des bords du grand fleuve Saint-Laurent, allant de l'île Sainte-Hélène jusqu'à un quart de lieue au-dessus de la Prairie-de-la-Madeleine, proche du grand Sault-Saint-Louis, concédée par [François de] Lauson (Lauzon) aux Révérends Pères de la Compagnie de Jésus le 1er avril 1647, en présence de François de Chavigny, écuyer, sieur du lieu, l'un des conseillers nommés par Sa Majesté, et de Jean Bourdon, ingénieur et arpenteur; 3 juin 1649[34]

Acte de concession par Jean de Lauzon, gouverneur de la Nouvelle-France, à damoiselle Éléonore de Grandmaison, épouse de François de Chavigny, écuyer, sieur de Berchereau, lequel ayant quitté la Nouvelle-France, y abandonnant tout ce qu'il y possédait, de tous les lieux par lui ainsi abandonnés et à lui accordés par les concessions des 4 décembre 1640 et 29 mars 1647, aux mêmes charges, clauses et conditions selon lesquelles elles avaient été octroyées audit sieur de Chavigny; 1er mars 1652[35]


Concession par Pierre de Voyer, Chevalier, Vicomte d'Argenson, conseiller du Roi, gouverneur et lieutenant général pour Sa Majesté en Nouvelle-France, à Jacques Gourdeau, sieur de Beaulieu, d'un emplacement sis au pied de la côte du Cap aux Diamants à Québec; 30 juillet 1658[36]

Arrêt portant que les créanciers de la succession de feu Jacques Gourdeau seront convoqués à la diligence du procureur général pour comparaître au greffe de ce dernier; 6 octobre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Affiché par Rominville huissier le sept octobre 1663. S'est présenté en jugement la veuve Jacques Gourdeau laquelle a remontré que dès le vingtième juin dernier elle a renoncé à la communauté qui était entre ledit défunt et elle par requête répondue par le sieur Chartier ci-devant lieutenant général et ensuite fait inventaire par-devant Audouart notaire en ce pays lequel à toujours exercé la charge de substitut du procureur fiscal et ce en présence de témoins, que cependant quoi qu'elle aie fait tout son possible pour suivre l'ordre qui se pratique en pareil cas elle a été avertie que nonobstant ses diligences les créanciers dudit Gourdeau la pourraient inquiéter disant qu'elle a manqué dans les formalités requises, requérant qu'il plût au Conseil lui donner acte de ses dire et remontrance, et ordonner que ladite renonciation tiendra et suppléera au manque de formalités attendu que jusqu'à présent l'on a manqué de Conseil en ce pays. Ouï sur ce le procureur général du Roi, acte de ses dires, et ordonne que les créanciers de ladite succession seront approchés à la diligence du procureur général, et qu'à cet effet Ils seront convoqués par affiches un jour de dimanche issue de grande messe paroissiale pour comparaître au greffe dans trois jours, et ensuite leur être fait droit.»[37]

Arrêt déboutant Michel Fillion et Éléonore de Grandmaison, veuve de Jacques Gourdeau, greffier de la Sénéchaussée, de leurs demandes respectives et commission au sieur de Tilly, conseiller du Roi, pour procéder à l'inventaire des biens de Jacques Gourdeau; 10 octobre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Michel FILLION, demandeur en requête. Eléonore de GRANDMAISON veuve de feu Jacques Gourdeau vivant greffier en la sénéchaussée qui était en ce pays défenderesse. Après que le demandeur a conclu aux fins de sa requête tendante à se que la défenderesse soit condamnée lui restituer la somme de soixante livres qu'il a été obligé lui payer par force pour pouvoir jouir du greffe de la sénéchaussée dont il a été pourvu jusqu'à ce que les seigneurs y eussent autrement pourvu, et à ce que les minutes qu'il a faites durant son exercice lui soient mises en main pour en délivrer des grosses, et que par la défenderesse a été dit qu'elle ne prétend être sujette a restitution de ladite somme d'autant qu'il lui appartient au delà la somme de quatre-vingt-dix livres à laquelle elle conclu à l'encontre du demandeur avec lequel elle a traité à forfait, requérant qu'il lui soit sur ce pourvu. Le Conseil a débouté le demandeur de sa demande pour raison de ladite restitution, et pareillement la défenderesse du surplus de ses prétentions et pour récompense a été accordé au demandeur qu'il jouira des papiers du greffe de la juridiction ordinaire des seigneurs de ce pays pendant quatre mois, desquels il sera tenu de se charger par bon inventaire qui en sera fait par un commissaire qui sera député de ce Conseil. Et le dixième novembre audit an a été commis pour procéder audit inventaire le sieur de Tilly conseiller du Roi en ce Conseil.»[38]

Arrêt portant que Michel Esnault, Jacques Bréchon, marchand et demoiselle Éléonore de Grandmaison, femme du sieur de la Tesserie, intervenante pour le sieur Bréchon, comparaîtront devant le sieur Bourdon; 31 octobre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Michel ESNAULT demandeur en requête tendante à ce que Jacques Brechon marchand soit condamné lui payer la quantité de trois cent soixante-dix planches à raison de quarante-cinq livres le cent. Ledit BRECHON défendeur. Demoiselle Eléonore de GRANDMAISON à présent femme du sieur de La Tesserie intervenante et prenant le fait et cause pour ledit Brechon, laquelle est convenue d'en payer trois cent en faisant par le demandeur vider des arrêts qui sont faits entre ses mains sur la valeur de ladite planche, le surplus d'icelle dite planche ayant été livré à l'ordre de monsieur le baron Dubois Davaugour par le demandeur. Ordonné que les parties comparaîtront par-devant le sieur Bourdon pour lui représenter lesdits prétendus arrêts et raisons au contraire et sur son rapport leur être fait droit.»[39]

Ordre de comparution aux créanciers de la succession de feu Jacques Gourdeau, sieur de Beaulieu, époux d'Éléonore de Grandmaison, à présent femme de Jacques de Cailhault, sieur de la Tesserie; 10 novembre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Sur ce que demoiselle Eléonore de Grandmaison veuve de feu Jacques Gourdeau sieur de Beaulieu, et à présent femme de Jacques de Cailhault écuyer sieur de La Tesserie, et de lui autorisée, a représenté qu'ayant appris que les créanciers de la succession dudit feu sieur de Beaulieu s'étaient déclarés au greffe de ce Conseil au désir des affiches qui en ont été faites, elle a fait assigner lesdits créanciers pour déclarer leurs causes d'opposition à la réquisition qu'elle a faite et fait d'être relevée de quelques défauts de formalités en sa renonciation à la communauté d'entre elle et ledit défunt et inventaire fait en conséquence. Ils ont ordonné que les parties en viendront à la huitaine.»[40]

Ordre pour l'enregistrement et insinuation du contrat de mariage entre Jacques Cailhault, sieur de la Tesserie et demoiselle Éléonore de Grandmaison; 1er décembre 1663

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Sur la représentation faite à l'audience de certain contrat de mariage passé entre le sieur de La Tesserie et demoiselle Eléonore de Grandmaison duquel insinuation et enregistrement a été requis pour les causes y contenues, après lecture publication faite d'icelui l'audience tenant. Le Conseil a ordonné que ledit contrat sera insinué et enregistré aux registres du greffe de ce Conseil pour valoir et servir ce qu'il appartiendra sans préjudicier à l'intérêt particulier de qui que ce soit.»[41]

Ordre à Mathurin Girault de satisfaire à un ordre du Conseil, dans sa cause contre le sieur de la Tesserie, représenté par Éléonore de Grandmaison; 9 février 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Est comparue demoiselle Eléonore de Grandmaison, femme du sieur de La Tesserie laquelle a dit qu'elle a été assignée à la requête de Mathurin Girault au nom et comme procuratrice dudit sieur de La Tesserie dès y a quinzaine et que depuis ce temps elle est restée exprès en cette ville pour cette affaire, qu'il a été depuis ordonné que ledit Girault ferait quelques diligences à quoi il n'a satisfait, qu'elle est pressée de s'en retourner à sa maison de l'île d'Orléans et qu'elle proteste de tous dépens dommages et intérêts de sondit retardement. à quoi ledit Girault présent a dit que ladite demoiselle de La Tesserie a mauvaise grâce d'alléguer ce qu'elle fait, puis qu'elle a toujours faits défaut et que s'il ne lui a fait signifier ce qui fut dit au dernier jour qu'il ne la pu retirer du greffe la minute n'en étant encore présentement signée, déclarant avoir produit au greffe les pièces dont il s'entend aider. Parties ouïes, le Conseil leur a donné acte de leurs dires et déclarations. Et ordonné que ledit Girault satisfera à ce qui fut dit le dernier jour. FRANÇOIS évêque de petrée ROUER DE VILLERAY, JUCHEREAU DE LAFERTÉ DAMOURS»[42]

Ordre à Mathurin Girault, marchand et à Jacques de Cailhault (Descailhault), écuyer, sieur de la Tesserie, comparant par sa femme, Éléonore de Grandmaison, de produire et écrire leurs raisons et pièces dans trois jours; 15 mars 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Mathurin GIRAULT marchand demandeur. Jacques de CAILHAUT écuyer sieur de La Tesserie comparant par la demoiselle sa femme défendeur. Parties ouïes avant faire droit. Le Conseil les a appointées à écrire et produire leurs raisons et pièces dans trois jours, icelles se communiquer autres trois jours après, pour leur être ensuite fait droit.»[43]

Ordre à André Julien dit Ventabon (Vendamont) de s'adresser à Maître Pierre Duquet, notaire royal, pour l'expédition d'une certaine minute qu'il demande dans la cause l'opposant à damoiselle Éléonore de Grandmaison, femme du sieur de la Tesserie, auparavant veuve de Jacques Gourdeau, sieur de Beaulieu, greffier et notaire en la juridiction ordinaire «des sieurs Seigneurs de ce pays»; 14 juin 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «André JULIEN dit VENTABON demandeur demoiselle Eléonore de GRANDMAISON femme du sieur de La Tesserie auparavant veuve de feu Jacques Gourdeau sieur de Beaulieu greffier et notaire en la juridiction ordinaire des sieurs ci-devant seigneurs de ce pays défenderesse. Parties ouïes, le Conseil a ordonné et ordonne que le demandeur s'adressera à maître Pierre Duquet notaire royal pour retirer à ses frais une expédition de la minute par lui demandée, défenses à lui de dire aucunes paroles injurieuses ni méprisantes à la défenderesse ni au sieur de Mazé à peine de cinquante livres d'amende.»[44]

Jugement condamnant demoiselle Éléonore de Grandmaison, femme du sieur de la Tesserie, à payer à Denis Guyon la somme de 4 livres pour location de sa chaloupe; 25 juin 1664

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Du mercredi 25e juin 1664. L'audience tenant où étaient Messieurs de Tilly et Damours le sieur procureur général du Roi présent. (Demoiselle Eléonore de GRANDMAISON femme du sieur de La Tesserie demanderesse. Denis GUYON défendeur. Parties ouïes pris le serment de la femme du sieur Charles Amiot, le Conseil a condamné la demanderesse payer au défendeur la somme de quatre livres pour louage de sa chaloupe) [Note]. Dans le texte original tout ce qui est indiqué entre parenthèse a été raturé. John Langelier.»[45]

Déclaration faite au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales par Éléonore de Grandmaison, femme de Jacques Cailhaut (Descailhaut), écuyer et sieur de la Tesserie (LaTesserie), conseiller du Roi en Son Conseil souverain de Québec, laquelle déclaration étant relative à un emplacement sis sur la grande place (place Royale) dans la Basse-Ville de Québec, sur lequel il y a une maison; 22 octobre 1667

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Est comparu par-devant nous demoiselle Eléonore de Grandmaison, femme de Jacques Cailhaut, écuyer, Sieur de la Tesserie, conseiller du Roy en son conseil souverain de Québec, laquelle nous a avoué et déclaré tenir des dits seigneurs de ce pays un emplacement situé en la basse-ville de Québec contenant trente pieds ou environ de front sur la grande place joignant d'un côté (...) D'autre la rue tendant de la dite place sur la grève (...) Rue basse tendant à la Pointe des Roches, le dit emplacement concédé à Jacques Gourdeau Sieur de Beaulieu, vivant son mari, par titre de feu Monsieur Davaugour (D'Avaugour), lors gouverneur, en date du cinquième février mille six cent soixante-deux ratifié par la Compagnie de la Nouvelle-France le dixième janvier mille six cent soixante-trois, chargé de cinq sols de cens portant lods et ventes &. &., sur laquelle place la dite demoiselle a déclaré avoir fait bâtir une maison depuis le décès du dit feu Sieur de Beaulieu, consistant en deux chambres basses, deux chambres haute, cave et grenier une petite cour devant, lequel cent la dite demoiselle s'est soumise et obligée payer tant du passé que pour l'avenir au receveur du domaine, dont acte pour servir et valoir ce que de raison et a signé. L. T. Chartier E. De Grandmaison Peuvret »[46]

Acte de foi et hommage inscrit au papier terrier de la Compagnie des Indes occidentales et présenté par Éléonore de Grandmaison, épouse de Jacques Cailhaut (Descailhaut), sieur de la Tesserie (LaTesserie), représentant ses propres intérêts relatifs à une lieue de terre de front sur trois de profondeur nommée Chavigny (seigneurie de Deschambault) sur laquelle il y a vingt-cinq arpents de terre mis en nature de labours ainsi que des maisons; 10 décembre 1667

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «A comparu par-devant nous demoiselle Eléonore de Grandmaison, épouse de Jacques Cailhaut, écuyer, Sieur de la Tesserie, conseiller du Roy au Conseil Souverain de Québec, laquelle est d'avec lui séparée de biens et autorisée à la poursuite de ses droits par leur contrat de mariage passé par-devant Audouart, notaire, le (blanc) jour de (blanc) mille six cent soixante (blanc) laquelle dite demoiselle ayant mis un genou en terre a dit qu'elle nous faisait et portait la foi et hommage qu'elle est tenue de faire et porter à la Compagnie des Indes Occidentales, seigneurs de ce pays, à cause de une lieue de terre de front sur trois de profondeur présentement nommé Chavigny à elle appartenant par titre de fief, foi et hommage, relevant des dits seigneurs par titre de concession et disposition qui en aurait été faites en la sensive le premier jour de mars mille six cent cinquante-deux par feu Monsieur de Lauson (Lauzon) de lui signé et plus bas par Monseigneur Levieux après l'abandonnement qu'en avait fait François de Chavigny, écuyer de Berchereau, pour se retirer en France, ainsi qu'il est plus au long exprimé par le dit titre, lequel dit Sieur de Chavigny était auparavant le (...) propriétaire et possesseur de la dite lieue de terre de front sur (...) profondeur par deux titres de concession qui lui en avait été fait par l'ancienne Compagnie, ci-devant seigneurs de ce pays, en date des quatrième décembre mille six cent quarante et seizième avril mille six cent quarante-sept signés par la Compagnie de la Nouvelle-France Lamy pour en jouir par lui en toute propriété, justice et seigneurie, à toujours, lui, ses hoirs et ayant cause, à la charge de la foi et hommage lige à chaque mutation de possession et de payer les droits et profits du dit fief aux dites mutations selon et au cours qu'il échoit suivant la coutume de la prévôté et vicomté de Paris, et que les appellations du juge qui pourra être établi dans l'étendue du dit fief ressortiront nuement au parlement et cour souveraine qui sera ci-après établie au nom de l dite Compagnie à Québec ou ailleurs en ce pays et en attendant les dites appellations par-devant le gouverneur de Québec pour connaître souverainement suivant ses commissions du Roy dans tous lesquels droits la dite demoiselle de Grandmaison est rentrée au lieu du dit Sieur de Chavigny ainsi qu'il appert par le susdit titre de concession et disposition faite en sa faveur par le dit feu Sieur de Lauson (Lauzon) duquel elle a fait exhibition ainsi que des dits titres de concession concédés au nom du dit Sieur de Chavigny, requérant la dite demoiselle nous plaise la vouloir recevoir à la dite foi et hommage, à laquelle Ouï le procureur fiscal nous l'avons reçue et recevons sans qu'il puisse être tiré à conséquence de la déclaration que les appellations du juge qui pourra être établi sur les dits lieux ressortiront nuement à la cour souveraine au préjudice de la juridiction de nos dits seigneurs et à la charge de bailler son aveu et dénombrement dans le temps de la coutume, à quoi la dite demoiselle a dit qu'elle n'en a aucun à fournir quant à présent d'autant qu'elle a été contrainte ainsi que tous ceux qui étaient ses tenanciers qui pourraient être à nombre de vingt de quitter et abandonner les dits lieux par le commandement qui en avait été fait par les gouverneurs à cause des incursions et fréquentes courses des Iroquois, après y avoir fait au moins dix mille livres de dépenses tant en maisons qu'en désertage de vingt-cinq arpents de terre au moins mis en nature de labour à la charge et clôtures et palissades qui sont encore en essence, mais comme à présent (...) du Roy a mis les habitants de ce pays à couvert des incursions des Iroquois elle est prête de se rétablir sur son dit fief et en disposer par distributions et concessions en faveur tant de partie des anciens habitants que de tous ceux qui se présenteront pour y aller résider, se soumettant de fournir le dit dénombrement en temps et lieux desquels dite foi et hommage et déclarations elle nous a requis acte à elle octroyé pour lui servir ce qu'il appartiendra et a signé. L. T. Chartier E. De Grandmaison Peuvret »[47]

Arrêt qui déboute demoiselle Éléonore de Grandmaison, veuve de Jacques de Cailhault, écuyer, sieur de la Tesserie, conseiller, de sa demande contre Louis Jolliet, défendeur et Jean Plantier et Jean Thiberge, intervenants, concernant une société de commerce au pays des Outaouais; 8 octobre 1674

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Demoiselle Eléonore de GRANDMAISON veuve de Jacques de Cailhault écuyer sieur de La Tesserie vivant conseiller audit Conseil demanderesse en requête d'une part; et Louis JOLLIET défendeur d'autre part; et Jean PLATTIER et Jean TIBERGE intervenant d'autre. Parties ouïes et vu la requête de la demanderesse sur laquelle le sieur Depeiras conseiller aurait été commis par ordonnance du Conseil du premier de ce mois, pour être produit en ses mains par les parties les pièces dont elles se voudraient aider et leur être fait droit à son rapport, ensuite de laquelle est autre ordonnance dudit sieur commissaire dudit jour et l'exploit d'assignation donnée aux fins d'icelle le lendemain par les huissiers LeVasseur et Gosset audit sieur Jolliet; contrat de société passé par-devant Rageot notaire le premier octobre 1672 entre ledit défendeur, François de Chavigny, Zacharie Jolliet, lesdits intervenants, Pierre Moreau, et Jacques Largelier pour faire voyage au pays des Outaouas et y faire traite, billet dudit défendeur du trois desdits mois et an par lequel appert que la dépense du voyage monte à trois mille livres et que c'est a chacun le profit de trois cents livres, promettant au sieur Chartier le provenu de trois cents livres au retour de ladite traite, au bas duquel est quittance dudit sieur Chartier du deux de ce mois; autre billet dudit défendeur du quatre desdits mois et an par lequel il reconnaît que ladite demanderesse a fourni dans la communauté trois cents livres qui est la part d'un homme dont elle lèverait le provenu qui serait la moitié d'une part, le tout devant être partagé en autant de parts qu'il y aurait d'associés; autre billet du défendeur de lui signé et non daté par lequel il déclare n'avoir fait aucune société avec lesdits sieur Chartier et Demoiselle de la Tesserie; requête dudit Plattier de lui signée et non répondue; mémoire produit par la demanderesse pour servir d'instruction; plaidoyé des parties faits par-devant ledit sieur Depeiras le quatre du présent mois maître Pierre Duquet notaire commis greffier; le rapport dudit sieur Depeiras; conclusions verbales du procureur général, tout considéré. Le Conseil a débouté et déboute la demanderesse et les intervenant de leurs demandes et prétentions à présent en question et icelles renvoyés aux partages faits avec le défendeur en dix portions des pelleteries provenues de leur traite faite au pays de Outaouas, sauf à partager sur le même pied les pelleteries qui sont restées de leur société aux Outaouas, et sans qu'ils puissent rien prétendre en ce que feront les deux hommes envoyés depuis audit pays, depuis leur société finie, et condamné la demanderesse et les intervenant aux dépens payable par égales portions. FF.»[48]

Main-levée à dame Éléonore de Grandmaison, veuve du sieur de la Tesserie, conseiller et condamnation de Gabriel Gosselin aux dépens; 19 octobre 1676

Description: Transcription du texte avec orthographe modernisée : «Entre Demoiselle Eléonore de GRANDMAISON, veuve du feu sieur de La Tesserie vivant conseiller en cette Cour demanderesse présente d'une part, et Gabriel GAUSSELIN ajourné par exploit de genaple huissier du (...) De ce mois défendeur et incidemment demandeur d'autre part; après que par ladite Demoiselle de La Tesserie a été conclu à ce que le défendeur soit condamné en tous ses dépens, dommages et intérêts pour avoir empêché par opposition qu'elle ne fut payée par ses débiteurs et que ladite opposition soit levée; et par ledit Gosselin a été dit qu'étant fermier de ladite demoiselle il doit être payé à son préjudice, concluant à ce que ladite opposition soit déclarée bonne et valable, et demande que ladite Demoiselle La Tesserie la face jouir d'une grange qui lui appartient par son bail et de laquelle ladite Demoiselle en a donné la jouissance à Jean Leclerq à son préjudice, et par ladite demanderesse répliqué qu'elle s'est réservé ladite grange par la clause dudit bail, et de laquelle ledit Leclerc est en possession depuis quatre ans. Parties ouïes vu ledit bail et exploit d'opposition, la Cour a donné et donne mainlevée à la demanderesse de ladite opposition, ordonne que ledit Leclerc jouira de ladite grange en question comme il a ci-devant joui, et condamne ledit Gosselin aux dépens. DUCHESNEAU.»[49]

Interrogatoire par le lieutenant général de la Prévôté de Québec de Marguerite Boissel (Boisselle), âgée de 39 ans, veuve d'Étienne Bouchard, chirurgien, demeurant à Québec, rue Sainte-Anne, prisonnière, suite à la requête présentée par Éléonore de Grandmaison, veuve du feu maître Jacques de Cailhault, sieur de LaTesserie, écuyer, conseiller du Roi au Conseil souverain, concernant des propos diffamatoires à l'encontre de la fille de la suppliante, enfant naturel de Marguerite Boissel; 2 août 1682[50]

Compte des biens de la communauté d'Etienne Blanchon, sieur de Larose et de feu Anne Convent, sa femme, auparavant veuve de Jean Maheu (Maheust), bourgeois de Québec, fait en vertu d'une convention passée devant Romain Becquet, notaire royal, entre Mathieu Amiot, sieur de Villeneuve, Marie Miville, sa femme, et Éléonore de Grandmaison, veuve du sieur de la Tesserie, conseiller au Conseil souverain, se portant fort pour Jean-Baptiste Couillard de L'Espinay (Lespinay) et Geneviève Chavigny, sa femme, qui eux représentent les enfants légataires d'Anne Convent; 10 avril 1683

Description: Ce dossier en matières civiles provient du Conseil souverain de Québec. Il comprend le rapport de Louis Rouer de Villeray, arbitre et juge en cette affaire; le compte des biens de la communauté d'Étienne Blanchon et d'Anne Convent; le débat dudit compte par Mathieu Amiot, sieur de Villeneuve; la licitation (saluatione) dudit Blanchon[51]

Contrat d'échange entre Éléonore de Grandmaison, veuve en dernières noces de Maître Jacques Descailhault, écuyer, sieur de la Tesserie, conseiller au Conseil souverain de Nouvelle-France, d'une part, et Jacques-Alexis de Fleury, écuyer, sieur de Deschambault, et dame Marguerite de Chavigny, fille de ladite Éléonore de Grandmaison, sa femme, auparavant veuve du défunt Thomas Douaire, sieur de Bondy, d'autre part, de la terre et seigneurie de Chavigny, en retour d'une terre sise en l'île et comté de Saint-Laurent (île d'Orléans), respectivement (Notaire François Genaple de Bellefonds); 25 octobre 1683[52]


Acte de Succession de ses descendants
Arrêt qui, dans la cause entre Marie-Madeleine Landron, veuve de Jean Quenet, au nom et comme ayant les droits cédés de Elisabeth de Chavigny, veuve de Étienne Landron, héritière pour un sixième de défunte Jeanne Gourdeau, épouse du sieur Macart, contre Jacques Gourdeau, négociant à Québec, tant en son nom, comme héritier de Jacques Gourdeau, son père, que comme faisant pour les représentants de Pierre Gourdeau, son frère, de Marie-Anne Gourdeau, sa soeur, épouse de Nicolas-François Langlois, etc., renvoie les parties en la Prévôté de Québec pour que le tout soit réglé jusqu'à jugement définitif, sauf l'appel au Conseil si le cas y échoi. Ordonne également, en outre, que les termes injurieux indiscrètement avoués par l'intimé dans son écrit de répliques, du 10 avril 1742, signifié à l'appelante le lendemain, 11, contre la mémoire de défunte Eléonore de Grandmaison, aïeule commune des parties, seront rayés et biffés. L'intimé est, en outre, condamné à toutes les dépens des causes principale et d'appel; 25 mai 1742 [53]

Sources

  1. Wikipédia: Nivernais
  2. 2.0 2.1 2.2 2.3 2.4 Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, A-J, PDF pg 242-3 (Chavigny)
  3. Catalogue des immigrants 1632-1662: pg 102, 244; Marcel Trudel, Éd Hurtubise HMH 1983 ISBN 2-89045-579-3 (hors impression / out of print) (en main / in hand)
  4. Bulletin des recherches historiques (BRH) Vol XXI, # X, Beauceville, octobre 1915, Pierre-Georges Roy, pgs 311-317 (él. 23-29)
  5. 5.0 5.1 5.2 Jean-Jacques Lefebvre, « GRANDMAISON, ÉLÉONORE DE (Boudier de Beauregard ; Chavigny de Berchereau ; Gourdeau de Beaulieu ; Cailhault de La Tesserie) », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 10 août 2020
  6. 6.0 6.1 Quebec, Vital and Church Records (Drouin Collection), 1621-1997 - Drouin IGD
  7. 7.0 7.1 BAnQ Notarial acts index Inventaire des greffes des notaires du régime français, par Pierre Georges Roy et Antoine Roy; 27 Vol + index 1-8 13° Contrat de mariage de Jacques Gourdeau de Beaulieu et de Eléonore de Grandmaison (30 juillet 1652). Notaire Rolland Godet Vol I pg 155
  8. 8.0 8.1 Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, pg 521 (Gourdeau) (membership IGD)
  9. 9.0 9.1 FamilySearch, Rolland Godet, Actes, Dossiers 1-19 (16 janv. 1652 - 22 juin 1653), Granite Mountain Record Vault United States & Canada Film #2371289 Item 12, Image Group Number (DGS) 8125037 pgs 1388-1390/2056 contrat de mariage Gourdeau - de Grandmaison, original
  10. Mariage 3 image IGD
  11. Gourdeau fut brûlé vif dans sa maison de l'île d’Orléans le 29 mai 1663. Il fut plus tard prouvé qu’il avait été assassiné et son meurtrier fut condamné à mort. Inventaire des notaires, notice biographique, Vol II pg 91
  12. Sépulture-Funeral Jacques Gourdeau image IGD
  13. 10 octobre 1663 Cote : TP1,S36,P15 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 398198
  14. Contrat de mariage entre Jacques de Cailhault (Descailhaut), écuyer, sieur de la Tesserie (LaTesserie), fils aîné et principal héritier de feu Samuel de Cailhault, écuyer, sieur de la Groizardière (LaGrossardière), et de damoiselle Louise LeTexier, sa femme, de la paroisse de Saint-Herblain, diocèse de Nantes, en Bretagne, auparavant lieutenant au gouvernement du pays de la Nouvelle-France, en l'absence du baron d'Avaugour, d'une part, et damoiselle de Grandmaison, native de la ville de Clamecy en Nivernois, France, veuve de feu noble homme Jacques Gourdeau, sieur de Beaulieu, de son vivant greffier en la Sénéchaussée et siège ordinaire de la seigneurie de la Nouvelle-France, d'autre part (Notaire Guillaume Audouart dit Saint-Germain) (03Q,TP1,S36,P15) Début bas de page, continué page 2, enregistrement du contrat par Peuvret
  15. Mariage 4 image IGD
  16. Dictionnaire généalogique des familles du Québec des origines à 1730, René Jetté, avec la collaboration du PRDH, 1983, Presses de l'Université de Montréal, pg 191 (Cailhaut) (membership IGD)
  17. Wikisource: Recensements 1666-1667 Censuses selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 4, chap. 4
  18. Sépulture-Funeral Jacques Cailhaut image IGD
  19. 19.0 19.1 Wikisource Recensement 1681 Census selon Benjamin Sulte Histoire des Canadiens-français, Tome 5, chap. 4
  20. Sépulture-Funeral image IGD
  21. Source: #S-865763742 Page: Place: Quebec, Canada; Year: 1641; Page Number: 102 APID: 1,7486::3674016
  22. Source: #S-865763810 Page: Volume: Vol. 1 Sect. 1 : A-Hel; Page: 163 APID: 1,2177::224806
  23. Source: #S-865763810 Page: Volume: Vol. 1 Sect. 1 : A-Hel; Page: 165 APID: 1,2177::225037
  24. Source: #S-865763784 APID: 1,1091::15051848
  25. Source: #S-865763784 APID: 1,1091::15051927
  26. Source: #S-865763806 APID: 1,7920::2118995
  27. Source: #S-865763810 Page: Volume: Vol. 1 Sect. 1 : A-Hel; Page: 165 APID: 1,2177::225037
  28. Source: #S-865763806 APID: 1,7920::1437164
  29. BAnQ (PDF): Tanguay, Cyprien, Dictionnaire Généalogique des Familles Canadiennes depuis la fondation de la colonie jusqu'à nos jours; Montréal, 1887 (7 volumes) Vol 1 pg 165
  30. BAC-LAC, Collections Canada, Recensement 1666 pg 72/163 original
  31. 4 décembre 1640 Cote : E1,S4,SS1,D135,P1 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 93010
  32. 16 avril 1647 Cote : E1,S4,SS1,D135,P2 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 93513
  33. 3 mai 1649 Cote : E1,S4,SS1,D40,P2 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 93458
  34. 3 juin 1649 Cote : E21,S64,SS5,SSS1,D2-43 Fonds Ministère des Terres et Forêts - BAnQ Québec Id 260170
  35. 1er mars 1652 Cote : E1,S4,SS1,D135,P3 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 93874
  36. 30 juillet 1658 Cote : E1,S4,SS1,D262,P1 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 92928
  37. 6 octobre 1663 Cote : TP1,S28,P1366 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401455
  38. 10 octobre 1663 Cote : TP1,S28,P1371 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401460
  39. 31 octobre 1663 Cote : TP1,S28,P1423 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401512
  40. 10 novembre 1663 Cote : TP1,S28,P1442 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401531
  41. 1er décembre 1663 Cote : TP1,S28,P1472 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401561
  42. 9 février 1664 Cote : TP1,S28,P1539 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401628
  43. 15 mars 1664 Cote : TP1,S28,P1560 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401649
  44. 14 juin 1664 Cote : TP1,S28,P1696 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401785
  45. 25 juin 1664 Cote : TP1,S28,P1718 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401807
  46. 22 octobre 1667 Cote : E1,S4,SS2,P17 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 90671
  47. 10 décembre 1667 Cote : E1,S4,SS2,P97 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 91071
  48. 8 octobre 1674 Cote : TP1,S28,P981 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401070
  49. 19 octobre 1676 Cote : TP1,S28,P1335 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 401424
  50. 2 août 1682 Cote : TP1,S777,D115 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 398796
  51. 10 avril 1683 Cote : TL5,D160 Collection Pièces judiciaires et notariales - BAnQ Québec Id 387076
  52. 25 octobre 1683 Cote : E1,S4,SS1,D135,P4 Fonds Intendants - BAnQ Québec Id 94007
  53. 25 mai 1742 Cote : TP1,S28,P19260 Fonds Conseil souverain - BAnQ Québec Id 414185


Acknowledgements

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